La matière des songes 7
Diane venait de rencontrer Jean de Diansyl, en se rendant au restaurant. Elle lui demanda comment se passait son séjour dans la Californie du XXI e siècle. Il lui dit que, pour beaucoup de choses, il regrettait la Florence du Quattrocento, mais que d'autres étaient plus pratiques, comme la machine à laver. Ceci dit, fit-il avec un clin d'oeil, au XV e siècle, il avait des servantes pour cela... Et puis, il avait Giovanna à ses côtés, donc tout allait bien !
Diane avait mal au dos, à cause de sa grossesse...
Elle décida de se rendre au spa, pour un massage !
De mon côté, je dus laver le chat, qui avait attrapé des puces en courant la lande, comme à l'accoutumée !
Contrairement à mes craintes, il se laissa faire !
Un soir, je fus invité à une fête chez Zhénia. Il était toujours impossible de l'embrasser...
Alors, malicieusement, je la persuadai d'embrasser langoureusement son Don Juan !
Je discutais avec Giovanna. Contrairement à Jean, elle ne regrettait pas du tout la Florence de son époque ! Elle était même heureuse de pouvoir travailler et gagner enfin sa vie, sans dépendre pour cela d'un homme !
Cependant, j'avais manqué la naissance de notre petit Guillaume !
Rentré à la maison, je fis connaissance avec mon fils.
Une vieille tata gâteau, la tante Betty, envoya un cadeau pour la naissance !
La vie s'écoulait paisiblement dans notre petite banlieue californienne...
Diane aimait beaucoup Duchamp...
Et elle était aussi une grande sportive, qui partait chaque jour faire son jogging, pour rse remettre de sa grossesse.
Nous avions le projet d'avoir un autre enfant, une fille par exemple, mais nous attendions. D'ailleurs, ce n'était pas encore possible pour des raisons biologiques !
Nous tâchions de profiter de notre jeunesse...
(A SUIVRE)