Les chroniques d'Albigny

Je n'avais plus d'inspiration pour mes romans de Fantasy depuis longtemps. Je songeais à la divine Verena Foscari, qui avait hanté mon texte un peu plus littéraire "la Huitième porte". Je décidai de prendre un billet d'avion pour l'Irlande, mais en vol j'eus un étourdissement et je me réveillai à bord d'un biturbopropulseur, alors que j'avais décollé dans un jet ! Tout était différent autour de moi, y compris le nom de la compagnie aérienne : Tir-na-Og airlines ! Tir-na-nOg, l'île de la jeunesse... J'allais aux toilettes et j'eus la surprise de me voir rajeuni. J'avais environ 25 ans ! L'avion se posa bientôt à l'aéroport de St-Ciaran. Là, elle m'attendait... Elle me conduisit au manoir du Lys, où elle résidait, grâce à une splendide automobile des années trente.

Là, j'appris que l'île d'Albigny n'était pas un monde virtuel, même si elle leur ressemblait par certains côtés. La température y était clémente toute l'année. Les hivers froids étaient rares. Il pleuvait assez souvent, ce qui permettait d'entretenir une somptueuse végétation !

Verena me proposa l'apéritif, puis me composa un somptueux dîner.

Après cela, elle me mena dans le jacuzzi, où nous devisâmes longtemps sous la lune, avant de devenir amants.

Le lendemain matin, j'explorai un peu les environs.

J'arrivai bientôt au pub du village, où j'appris l'histoire de St Ciaran. Il était venu au VI e siècle, de Clonmacnoise et avait évangélisé les païens du lieu.

Je lus l'histoire tout à fait passionnante du saint Irlandais qui avait combattu nombre dragons dans sa jeunesse, et avait résolu une pénible affaire dans son Irlande natale.

 A cette occasion, il n'avait pas hésité à s'allier avec Morgane la magicienne, afin de préserver son pays de la fureur divine ! Il était question d'une terrible pluie de grenouilles...

Mais l'affaire s'était bien terminée, et c'est ainsi que le pieux moine était venu évangéliser les païens dans cette petite île perdue au mileu de la Manche qu'était Albigny !

Le temps passa. Nous avions eu une fille, Magdalena.

Elle passait de longues heures, le soir, en compagnie de sa mère.

 De mon côté, je poursuivais mes recherches sur l'île d'Albigny.

C'est ainsi que je découvris que la source dans le parc, près de la cascade possédait des propriétés miraculeuses : celles paraît-il de préserver l'éternelle jeunesse ! Cela m'intéressait énormément, car j'avais pas mal vieilli depuis mon arrivée à Albigny !...

 

Verena et moi étions toujours en forme...

Même si notre fille Magdalena était devenue à présent une grande fille !

(A SUIVRE)